Les ventes de Tiffany ont progressé de 9 %, à 1,33 milliard de dollars au cours du quatrième trimestre fiscal, la demande s’étant renforcée en Asie et aux États-Unis.

Au cours du trimestre clos le 31 janvier, les ventes ont bondi de 13 % en glissement annuel dans la région Asie-Pacifique, à 320 millions de dollars. Les revenus sur tout le continent américain ont progressé de 5 %, à 619 millions de dollars, d’après des déclarations de la société vendredi 16 mars. Toutefois, les ventes mondiales en magasins comparables – celles des succursales ouvertes depuis au moins un an – n’ont progressé que de 1 % à taux de change constants, en-deçà des estimations des analystes qui prévoyaient un gain de 2,7 %, d’après Bloomberg.

« Nous ne serons vraiment satisfaits que lorsque nous aurons créé davantage de passion chez nos clients mais également une croissance qui reflète le plein potentiel de notre marque« , a expliqué Alessandro Bogliolo, PDG de Tiffany.

Alessandro Bogliolo, qui a rejoint Tiffany’s l’année dernière, a pour objectif de revitaliser la marque de luxe et de la rendre plus attrayante pour la génération Y. Dans ce but, il a souligné plusieurs priorités stratégiques sur lesquelles il souhaite se concentrer, notamment une évolution des produits, de leur valorisation dans les boutiques et de l’expérience omnicanal des clients. Il cherche également à accroître son efficacité opérationnelle.

« Nous sommes heureux de terminer l’année sur une bonne croissance des ventes, à la fois au plan géographique et dans toutes les catégories de produits, a ajouté le dirigeant. Toutefois, l’important est de parvenir à une croissance durable des ventes, des marges et des gains sur le long terme. »

Au quatrième trimestre, les bénéfices ont plongé de 61 %, jusqu’à atteindre 61,9 millions de dollars, en raison de charges liées à la réforme fiscale américaine. Pour des raisons comptables, Tiffany ne profitera pas de la Loi sur l’emploi et les réductions d’impôts tant que ses succursales internationales n’auront pas écoulé toutes les marchandises qu’elles ont en stock ou qu’elles ont commandées, a expliqué Marc Erceg, directeur financier, dans une conférence avec les investisseurs. Sans ces charges, les bénéfices nets auraient pris 15 %, à 208 millions de dollars.

Les ventes pour l’exercice fiscal complet ont augmenté de 4 %, à 4,17 milliards de dollars, tandis que les bénéfices ont perdu 17 %, à 370,1 millions de dollars, en raison de charges liées à la fiscalité. Tiffany prévoit une hausse des ventes « aux alentours de 5 % » pour l’exercice fiscal clos en janvier 2019.